Salut, chers lecteurs! La critique d'aujourd'hui a pour sujet le fameux roman de Dominique Demers s'intitulant «Là où la mer commence».
D'abord, sachez que j'ai été obligée de lire ce roman par l'intermédiaire de mon cours de français au secondaire. Personne ne me l'a recommandé et je n'ai pas décidé de l'acheter sur un coup de tête parce que j'aimais bien la quatrième de couverture. Au contraire un long projet scolaire et des débats énergiques sont venus en prime avec la lecture de ce roman. Pourtant, je trouve encore que ça en a valu la peine.
Résumé (il ne peut pas être très long car ça gâcherait la lecture de plusieurs, désolée...)
L'histoire débute lorsque Marie rend visite à sa grand-mère et que celle-ci lui remet un journal. Le journal en question raconte l'histoire de sa marraine (qui est ici l'histoire principale du roman) qui se passe des décennies auparavant avec pour narrateur sa grand-mère, Florence. Maybel Collin (la marraine de Marie) est une (très) jolie jeune fille vivant paisiblement dans sa vie auprès de son père et de sa tante. Tout le monde l'apprécie et admirent sa beauté et sa joie de vivre discrètement. Se faisant adorer par les garçons, plusieurs essaient d'augmenter dans l'estime de la jeune fille, mais c'est sans résultat: celle-ci est préoccupée par tant de choses et ne laisse pas de place à l'amour. Tout change lors de l'arrivée de William Grant et de son père, deux écossais aux personnalités introverties et désagréables. Ils vivent loin des autres habitants et sont alors méprisés pour leur attitude peu cordiale. Mais Maybel ne se laisse pas atteindre par les remarques des autres, William l'intrigue, et c'est pourquoi elle décide de s'aventurer proche de leur propriété et tombe nez à nez avec celui qu'elle cherchait. Le bas de son visage est couvert d'un masque de cuir et laisse beaucoup de place à l'imagination quant aux horreurs pouvant se cacher là-dessous. Maybel est éblouie par ses yeux et se sent attirée par ce jeune homme mystérieux, mais plus elle se rapproche, plus il recule. C'est par la suite qu'auront lieu les dix rendez-vous de ces jeunes gens aux cœurs blessés et perturbés.»
Note: 20/20
Mon avis
CE ROMAN EST DÉFINITIVEMENT UN COUP DE CŒUR, et rien ne me fera revenir sur ma parole. Rien. J'ai été si envoûtée par cette histoire que simplement me rappeler ses péripéties me donne envie de sourire.
Commençons par le commencement: Maybel Collin. Je l'ai trouvée admirable. Pourquoi? Parce qu'elle était courageuse et ne se laissait pas intimider par les multiples problèmes auxquels elle faisait face. Ma première impression d'elle tournait toujours autour de sa gaieté, son coeur d'enfant ou encore la manière enjouée avec laquelle elle prenait les choses. Je la trouvais enfantin, voilà le mot. Mais plus on avance dans l'histoire, plus on découvre une facette sérieuse et calme de sa personnalité. Elle avait quelque chose qui l'empêchait de devenir énervante, quelque chose qui nous rendait accro à elle. Je n'ai pas pu faire mon enquiquineuse cette fois-ci car Maybel était charmante. Ouais, charmante... En tout cas, je crois qu'elle avait commencé a changer à l'arrivée de William Grant. D'ailleurs, en parlant de lui, on penserait que c'est le jeune homme ténébreux typique à la beauté enivrante et qui se referme complètement sur lui-même, mais pas totalement... On découvre un garçon sentimental, gêné, qui possède de grandes plaies toujours vives et qui peut-être avait été heureux un jour. Sincèrement, il m'a fait pleurer à deux reprises (et j'étais dans un train, donc imaginez à quel point j'avais honte) et je ne suis pas du genre à pleurer habituellement, mais ces fois-là, c'était plus fort que moi. Je me suis littéralement amourachée de ce magnifique personnage qu'est William Grant. Et son masque. Ce foutu masque. L'immense mystère entourant ce fameux masque m'intriguait. Ça me démangeait, je voulais savoir. J'essayais de deviner toutes sortes d'atrocités derrière ce morceau de cuir si bien attaché et la réponse fut pire que ce à quoi je m'attendais... Pour Marie, malgré qu'elle n'apparaît que deux fois dans tout le roman, je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai appréciée. Par contre, je ne sais vraiment pas pourquoi. Je pense que son attitude est la raison, mais ça me paraît trop simple... Et puis tant pis: le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas, dit-on.
Ensuite, la plume de l'auteure. Je trouve que Dominique Demers avait choisi un vocabulaire juste et réfléchi pour chaque événement de l'histoire. Elle a su captiver le lecteur avec les réactions des personnages qui semblaient si réelles, les dialogues vifs et ces fameux dix rendez-vous féeriques. Les écritures et les narrateurs différents m'ont amusée: ça changeait de la police italique habituelle. Une autre chose que j'ai bien apprécié: les dix trésors... Mais je ne peux toujours pas entrer dans le vif du sujet (vous avez remarqué à quel point c'est facile de gâcher une lecture? Ça en devient effrayant).
Je ne sais pas comment pourrait-on trouver ce livre ennuyant (à part aux toutes premières pages, mais c'est normal: seuls quelques romans échappent à cette réalité) et ce serait dommage de rater ce roman. Il n'a que 208 pages, malheureusement (mais ça dépend la version sous laquelle on a publié le livre). J'ai adoré la fin et je ne trouve que deux mots pour la décrire: délicate et adorable. Elle fera bien des heureux. Je n'en dirais pas plus, je ne veux rien gâcher. ;)
Bref, je recommande ce roman à tous les gens qui aiment les histoires d'amour et qui adorent tout ce qui est féerique (ne vous inquiétez pas, il plaira même à quelques garçons), peu importe l'âge (toutes les générations peuvent le lire) puisque je ne crois pas avoir été la seule à aimer ce roman: dans mon cercle de lecture, ce fut unanime, tout le monde l'a aimé. C'est un livre que je relirais dans quelques années, définitivement.
En effet, c'est encore un OUI, accompagné d'un coup de coeur cette fois-ci.
Ann.
D'abord, sachez que j'ai été obligée de lire ce roman par l'intermédiaire de mon cours de français au secondaire. Personne ne me l'a recommandé et je n'ai pas décidé de l'acheter sur un coup de tête parce que j'aimais bien la quatrième de couverture. Au contraire un long projet scolaire et des débats énergiques sont venus en prime avec la lecture de ce roman. Pourtant, je trouve encore que ça en a valu la peine.
Résumé (il ne peut pas être très long car ça gâcherait la lecture de plusieurs, désolée...)
L'histoire débute lorsque Marie rend visite à sa grand-mère et que celle-ci lui remet un journal. Le journal en question raconte l'histoire de sa marraine (qui est ici l'histoire principale du roman) qui se passe des décennies auparavant avec pour narrateur sa grand-mère, Florence. Maybel Collin (la marraine de Marie) est une (très) jolie jeune fille vivant paisiblement dans sa vie auprès de son père et de sa tante. Tout le monde l'apprécie et admirent sa beauté et sa joie de vivre discrètement. Se faisant adorer par les garçons, plusieurs essaient d'augmenter dans l'estime de la jeune fille, mais c'est sans résultat: celle-ci est préoccupée par tant de choses et ne laisse pas de place à l'amour. Tout change lors de l'arrivée de William Grant et de son père, deux écossais aux personnalités introverties et désagréables. Ils vivent loin des autres habitants et sont alors méprisés pour leur attitude peu cordiale. Mais Maybel ne se laisse pas atteindre par les remarques des autres, William l'intrigue, et c'est pourquoi elle décide de s'aventurer proche de leur propriété et tombe nez à nez avec celui qu'elle cherchait. Le bas de son visage est couvert d'un masque de cuir et laisse beaucoup de place à l'imagination quant aux horreurs pouvant se cacher là-dessous. Maybel est éblouie par ses yeux et se sent attirée par ce jeune homme mystérieux, mais plus elle se rapproche, plus il recule. C'est par la suite qu'auront lieu les dix rendez-vous de ces jeunes gens aux cœurs blessés et perturbés.»
Note: 20/20
Mon avis
CE ROMAN EST DÉFINITIVEMENT UN COUP DE CŒUR, et rien ne me fera revenir sur ma parole. Rien. J'ai été si envoûtée par cette histoire que simplement me rappeler ses péripéties me donne envie de sourire.
Commençons par le commencement: Maybel Collin. Je l'ai trouvée admirable. Pourquoi? Parce qu'elle était courageuse et ne se laissait pas intimider par les multiples problèmes auxquels elle faisait face. Ma première impression d'elle tournait toujours autour de sa gaieté, son coeur d'enfant ou encore la manière enjouée avec laquelle elle prenait les choses. Je la trouvais enfantin, voilà le mot. Mais plus on avance dans l'histoire, plus on découvre une facette sérieuse et calme de sa personnalité. Elle avait quelque chose qui l'empêchait de devenir énervante, quelque chose qui nous rendait accro à elle. Je n'ai pas pu faire mon enquiquineuse cette fois-ci car Maybel était charmante. Ouais, charmante... En tout cas, je crois qu'elle avait commencé a changer à l'arrivée de William Grant. D'ailleurs, en parlant de lui, on penserait que c'est le jeune homme ténébreux typique à la beauté enivrante et qui se referme complètement sur lui-même, mais pas totalement... On découvre un garçon sentimental, gêné, qui possède de grandes plaies toujours vives et qui peut-être avait été heureux un jour. Sincèrement, il m'a fait pleurer à deux reprises (et j'étais dans un train, donc imaginez à quel point j'avais honte) et je ne suis pas du genre à pleurer habituellement, mais ces fois-là, c'était plus fort que moi. Je me suis littéralement amourachée de ce magnifique personnage qu'est William Grant. Et son masque. Ce foutu masque. L'immense mystère entourant ce fameux masque m'intriguait. Ça me démangeait, je voulais savoir. J'essayais de deviner toutes sortes d'atrocités derrière ce morceau de cuir si bien attaché et la réponse fut pire que ce à quoi je m'attendais... Pour Marie, malgré qu'elle n'apparaît que deux fois dans tout le roman, je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai appréciée. Par contre, je ne sais vraiment pas pourquoi. Je pense que son attitude est la raison, mais ça me paraît trop simple... Et puis tant pis: le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas, dit-on.
Ensuite, la plume de l'auteure. Je trouve que Dominique Demers avait choisi un vocabulaire juste et réfléchi pour chaque événement de l'histoire. Elle a su captiver le lecteur avec les réactions des personnages qui semblaient si réelles, les dialogues vifs et ces fameux dix rendez-vous féeriques. Les écritures et les narrateurs différents m'ont amusée: ça changeait de la police italique habituelle. Une autre chose que j'ai bien apprécié: les dix trésors... Mais je ne peux toujours pas entrer dans le vif du sujet (vous avez remarqué à quel point c'est facile de gâcher une lecture? Ça en devient effrayant).
Je ne sais pas comment pourrait-on trouver ce livre ennuyant (à part aux toutes premières pages, mais c'est normal: seuls quelques romans échappent à cette réalité) et ce serait dommage de rater ce roman. Il n'a que 208 pages, malheureusement (mais ça dépend la version sous laquelle on a publié le livre). J'ai adoré la fin et je ne trouve que deux mots pour la décrire: délicate et adorable. Elle fera bien des heureux. Je n'en dirais pas plus, je ne veux rien gâcher. ;)
Bref, je recommande ce roman à tous les gens qui aiment les histoires d'amour et qui adorent tout ce qui est féerique (ne vous inquiétez pas, il plaira même à quelques garçons), peu importe l'âge (toutes les générations peuvent le lire) puisque je ne crois pas avoir été la seule à aimer ce roman: dans mon cercle de lecture, ce fut unanime, tout le monde l'a aimé. C'est un livre que je relirais dans quelques années, définitivement.
En effet, c'est encore un OUI, accompagné d'un coup de coeur cette fois-ci.
Ann.